Pour rétablir la paix religieuse, Bonaparte signe en 1801 un Concordat avec le pape Pie VII. Il garantit à l'Eglise le libre exercice du culte. Les évêques et les curés reçoivent un salaire de l'Etat et prêtent serment de fidélité au Premier Consul.

"Il faut une religion au peuple. Il faut que cette religion soit dans la main du gouvernement. pour cela, on déclare que la religion catholique est celle de la majorité des Français. Le Premier Consul nomme les évêques, le Pape les institue. Les évêques nomment les curés. L'Etat salarie le clergé. Ils prêtent serment. On révoque les prêtres qui ne se soumettent pas ou l'on fait punir ceux qui prêchent contre le gouvernement. Le Pape confirme la vente des biens du clergé. On dira que je suis papiste ; je ne suis rien ; j'étais mahométan en Egypte, je serai catholique ici pour le bien du peuple. Je ne crois pas aux religions."

Mémoires

A. TOPFFER, Rétablissement du culte catholique grâce au Concordat, 1810, Musée des Beaux-Arts de Lyon

Le curé, de retour, dialogue avec ses paroissiens. Affiché sur l'arbre, le texte du Concordat de 1801. Certains paroissiens replantent en terre une croix.